Juillet, Zena et les chubs

Posted by zena 30/07/2019 0 Comment(s)

Salut à tous,

 

Ahhh le mois de Juillet. Les journées chaudes, longues et ensoleillées, les barbecues, la bière fraîche et le rosé qui l'accompagne, les terrasses des restaurants, les baignades improvisées, les concerts en plein air... Bref, le mois de juillet et son lot d'activités qui nous mettent le sourire au lèvre dès qu'on est sorti du boulot. En bon pêcheur que nous sommes, cela rime également avec des sessions plus longues et probablement riches en poissons et notamment en perches.

 

En partant de ce constat, j'ai réussi à m'organiser plusieurs sorties sur le Léman avec Paul en bateau ainsi que des petits coups du soir et coups du matin dans la rade de Genève pour tenter le brochet ainsi que la perche.

Après un mois de Juin en demi teinte (voire en teinte complète pour le coup...) avec une pêche extrêmement compliquée (en mémoire une journée sur le Léman mi-juin par 14° de température et une fine pluie chronique... on a vu mieux pour le mois...) et cela visiblement pour tout le monde, je me suis dit que le mois de juillet allait offrir son lot de belles perches et éventuellement de beaux brochets venant se mêler à la fête.

 

Après plusieurs sessions consécutives avec des bredouilles monstres ou quelques perchettes qui se comptent sur les doigts d'une main, j'avoue que ma patience commençait à en prendre un coup.

J'ai donc décidé de me « m'attaquer » à une autre espèce, souvent dédaignée, pour laquelle la période est plutôt intéressante, je parle bien-sûr du Chevesne.

C'était l'occasion pour moi d'aller explorer un petit ruisseau pas très loin de chez moi, dans lequel je sais qu'il y a une belle population de Chub. J'y ai fait 3 sessions de quelques heures chacunes.

 

 

Lors de la première session, réveil aux aurores, pour me retrouver au bord de l'eau à 6h15. Je me hâte de parquer le scooter et monter ma canne pour faire mes premiers lancers. Je mets directement un petit leurre de surface de type insecte (on dirait que je parle de Pokémons) que j'anime par minuscules petites vibrations pour imiter un diptère tombant à l'eau se débattant.

 

Au début, je me sens poisseux, je vois les chevesnes en bon nombre sur le spot, l'eau étant claire et basse, mais les gros ignorent mon leurre et les plus petits viennent chatouiller le triple et s'en vont en toute hâte. Après quelques lancés, Boum, premier poisson au bout de ma ligne, un petit Chub de 25cm mais qui, et c'est là tout le plaisir d'une pêche light du Chevesne, me plie ma canne correctement.

 

Je lorgne toujours sur ses copains un peu plus gras mais ils ont dû se donner le mot et après quelques lancés supplémentaires, plus aucune touches. Je change de spot.

Au 2e spot, même topo, assez rapidement un autre Chevesne pris en surface de taille plus ou moins semblable au précédent. Je décide de ne pas trop compromettre le spot et de voir si au fil du ruisseau il y aurait un autre spot intéressant, mais je me rends vite compte que plus haut, les rives sont difficiles d'accès donc je retente le précédent, j'ai quelques touches sur des mini leurres souples montés sur des têtes plombées de 3g mais n'arriver pas à les ferrer. Fin de session.

 

 

C'est pas terrible comme résultat, je me dis simplement que j'ai trop insisté au même endroit et aurais du être un peu plus mobile, mais ça fait quand même plaisir de faire 2 poissons, après la disette du début du mois sur d'autres espèces.

 

Pour la 2e session, pas besoin de se réveiller, je m'y rends directement après avoir travaillé de nuit. Je décide de me rendre sur le même ruisseau mais un peu plus en aval avec de très beaux spots qui, j'imagine, me raviront de beaux spécimens. Je me rends vite compte que l'heure de « folie » est certainement déjà passée, il est un peu moins de 9h, il fait déjà chaud, mes yeux piquent après ma nuit blanche au travail, les Chubs sont de sortie, bien visibles, certains très beaux sujets également, mais je crois qu'ils ont également envie de se la couler douce, l'heure n'est pas au casse-croûte.

 

 

Plusieurs spots et plusieurs lancés totalement annulés plus tard, je teste d'autres leurres en me disant qu'ils n'ont peut-être pas l'envie de monter jusqu'en surface. Leurre souple, cuiller tournante taille 0, petit poisson nageur... rien ne marche, je remets donc un leurre de surface. Et en toute fin de session, un Chub de 30 c'est intéressé d'un peu trop près à mon insecte et il est pendu ! Il a sauvé ma session parce que finir bredouille sur un ruisseau aussi rempli de Chevesnes, je crois que je n'aurais pas assumé...

 

 

3e et dernière session, je me rends sur le même spot pour commencer avec cette fois-ci l'intention d'être plus mobile et partir à la découverte de ce même ruisseau plus en aval encore.

Au même spot, je lance mon leurre avec un résultat infructueux et ce, malgré la présence d'une belle population de poissons. Je me rends compte que ce que j'ai pas mal entendu du Chevesne comme étant un poisson craintif, pas bête et capricieux se confirme. Il me faut adopter l'approche du sioux et lancer mon leurre d'un peu plus loin de la berge en utilisant l'ombre pour me rendre incognito. Et là, changement de situation, très rapidement je ferre mon premier de cette courte session, qui s'avèrera être le plus gros. 38cm au compteur, ça me motive pour la suite.

 

En aval, le ruisseau n'est plus un canal et redevient sinueux avec une végétation assez dense l'entourant. J'effectue plusieurs lancés sur des postes bien marqués, dès que le leurre touche l'eau, j'ai des touches, si bien que pour l'un d'entre-eux, je n'ai pas le temps de fermer le pick-up de mon moulinet que le Chub s'est déjà piqué. Plusieurs spots après, il me faut mettre un terme à ma session qui m'aura ravi, en 3h de pêche, de 6 Chevesnes de 20cm de moyenne avec le plus gros à 38cm.

 

 

En aval, le ruisseau n'est plus un canal et redevient sinueux avec une végétation assez dense l'entourant. J'effectue plusieurs lancés sur des postes bien marqués, dès que le leurre touche l'eau, j'ai des touches, si bien que pour l'un d'entre-eux, je n'ai pas le temps de fermer le pick-up de mon moulinet que le Chub s'est déjà piqué. Plusieurs spots après, il me faut mettre un terme à ma session qui m'aura ravi, en 3h de pêche, de 6 Chevesnes de 20cm de moyenne avec le plus gros à 38cm.

 

 

J'ai une affection toute particulière pour ce poisson qui est le tout premier que j'ai attrapé de ma vie et désormais après un tout petit peu plus d'expérience, la pêche du Chevesne au leurre de surface restera pour moi une pêche très amusante et offrant de belles sensations. Le Chub reste un poisson qu'il faut arriver à leurrer et pour lequel une approche soignée s'impose, il mérite donc qu'on lui réserve des sessions dédiées.

 

Si vous n'avez jamais essayé, a vous de jouer, si vous vous trouvez près d'un petit ruisseau avec un débit peu important, il y a fort à parier que des poissons s'y cachent, tentez la pêche du Chevesne, vous ne serez pas déçu et si vous êtes déjà un adepte, faites-nous part de vos expériences !

 

Gone fishing...        

 

 

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